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C’est une bonne nouvelle! Une histoire provenant de Soul Sanctuary

Chima Wilson, left, a member of the church's refugee sponsorship committee, with the family they sponsored.

Soul Sanctuary est une église à Winnipeg, au Manitoba, qui désire être un lieu de refuge spirituel, de réparation et de ressourcement pour tous. Cette vision est exprimée au travers de nombreux ministères, mais une des expressions les plus concrètes est le projet de parrainage de réfugiés du Pakistan. Depuis 2019, l’église travaille dans le but de parrainer une famille de réfugiés du Pakistan. Le long processus a été d’autant plus ralenti par la COVID-19, mais en janvier 2022 — presque trois ans plus tard — la famille est arrivée au Canada.

Les chrétiens ne représentent qu’une petite minorité au Pakistan, faisant face à une discrimination religieuse et même à des attaques violentes de la part de militants islamiques. Après avoir échappé à une situation de plus en plus dangereuse au Pakistan, cette famille chrétienne réfugiée est restée en Asie de l’Est jusqu’à ce qu’elle puisse se réinstaller ici de façon permanente. Voici une partie de son histoire, écrite par le père avec ses propres mots et partagée avec Soul Sanctuary en 2019 :

J’ai grandi dans une famille composée de cinq frères et sœurs. Notre père s’est converti du christianisme à l’islam. Il s’est associé avec des groupes musulmans radicaux qui encourageaient le militantisme jihadiste. Malgré cela, notre mère a continué à pratiquer sa foi chrétienne de manière privée dans notre foyer et nous a enseigné le christianisme. Notre père insistait pour que notre comportement et nos activités ne suivent que des pratiques musulmanes rigides, mais dans mon cœur, j’aimais les enseignements de ma mère.

Les choses ont vraiment mal tourné lorsque ma sœur aînée a épousé un chrétien. Notre père fut choqué et les gens commencèrent à ressentir de la haine envers ma famille.

J’ai rencontré ma femme à l’église et nous nous sommes mariés en 2008. Je voulais quitter mon foyer, mais à cause de ma mère, je me sentais obligé de rester. Lorsque j’ai ramené ma femme à la maison, mon père m’a frappé parce qu’elle était chrétienne. Nous avons obtenu une certaine paix en lui disant qu’elle se convertirait bientôt à l’islam, et donc pour un temps, le calme a régné.

Après la naissance de nos enfants, mon père est devenu plus impatient, car il voulait les élever dans les enseignements de l’islam. Il a commencé à inviter régulièrement des érudits islamiques chez nous pour les enseigner.

Rapidement, des radicaux ont appris que nous étions chrétiens et nous avons commencé à recevoir des menaces de mort. Des hommes m’arrêtaient parfois sur la route et me frappaient tout en récitant les Kalimas islamiques. On me disait régulièrement que j’étais un infidèle et que je n’avais pas le droit d’élever mes enfants. Ils exigeaient que les enfants aient une éducation islamique, faute de quoi nous serions tués. Nous en avons eu assez, et nous craignions pour la sécurité de nos enfants, alors nous avons quitté la maison de mon père et avons commencé à chercher un autre pays vers lequel nous échapper.

Un soir de mars 2014, mon père, accompagné d’autres hommes armés, est rentré de force chez nous et nous a presque battus à mort, exigeant que nous leur laissions les enfants sans quoi ils nous tueraient. Par la grâce de Dieu, nous étions dans une zone dont la majorité de la population est chrétienne, et des gens ont entendu nos appels à l’aide et sont venus à notre secours. Le jour suivant, nous avons trouvé sur le seuil de notre porte un papier provenant d’une institution islamique, déclarant que nous devions subir la peine de mort pour avoir adopté une autre religion. Nous sommes immédiatement partis.

Le Seigneur a permis que nous puissions entrer dans un autre pays, mais les choses sont très difficiles sans statut légal. Heureusement, une église locale nous a aidés à subvenir à nos besoins quotidiens. En janvier 2017, l’ONU a commencé à traiter notre dossier et nous avons maintenant obtenu le statut de demandeurs d’asile. Je prie Dieu que je puisse m’installer dans un pays où mes enfants ont des droits humains fondamentaux et dans lequel ils peuvent vivre sans aucune peur ni menace.

Nous célébrons avec cette famille, ainsi qu’avec Soul Sanctuary, le fait que ces prières ont été exaucées!

#Cestunebonnenouvelle #Bonnenouvelle

Vous trouverez de plus amples informations sur ce projet pour réfugiés sur https://www.soulsanctuary.ca/refugee.

Photo utilisées avec l’autorisation de Soul Sanctuary.

Légende photo : Chima Wilson, à gauche, membre du comité de parrainage de réfugiés de l'église, avec la famille qu'ils ont parrainée. Utilisée avec permission.

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Pour visionner les témoignages « C’est une bonne nouvelle » précédemment postés, cliquez ici.

Pour visionner ou télécharger les vidéos « C’est une bonne nouvelle » postées, visitez www.paoc.org/fr/le-cercle.