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Un enfant fait l’expérience de la réalité de Dieu

Imaginez avec moi touteDWTest une génération d’enfants, de jeunes et de jeunes adultes qui deviennent des disciples de Jésus, en amour avec lui, saisis par lui pour accomplir l’appel de Dieu pour leur vie. Tels sont notre passion et notre vision. Il est important de se demander : À quoi cela ressemblerait-il? Qu’est-ce qui doit arriver dans la vie d’un enfant, d’un jeune ou d’un jeune adulte pour qu’il devienne un disciple de Jésus qui le suit et le sert de tout son cœur, toute sa pensée et toute sa vie?

En méditant là-dessus, je suis revenu en arrière – je crois que cela venait de l’Esprit – à mon propre témoignage de foi. J’ai réexaminé mon parcours de vie avec Jésus comme enfant, comme jeune puis comme jeune adulte, en réfléchissant à cette question : Quels sont les dénominateurs communs qui deviennent évidents dans chaque génération de disciples de Christ?

Ma foi d’enfant est née alors que j’étais l’aîné d’une famille plutôt typique d’Edmonton. Mes parents étaient de la génération des « bâtisseurs » qui vécurent le boom avec pour résultat cinq « baby-boomers » : trois garçons et deux filles. Mes parents, qui avaient des éléments d’un fondement chrétien reçus de l’école du dimanche de l’Église unie (mon père) et de l’église d’une mission rurale (ma mère), n’étaient pas engagés dans la vie de l’église quand je suis entré à l’école primaire. La vie était trépidante, avec un nouvel enfant chaque un ou deux ans et un emploi par roulement qui dominaient l’emploi du temps. La sœur de ma mère et son mari, jeunes mariés, ont décidé qu’il n’était pas bon que l’aîné des enfants Wells ne fréquente pas l’école du dimanche. Mes parents les autorisèrent à passer nous prendre pour nous amener à une école où l’église Central Pentecostal Tabernacle avait une annexe de son école du dimanche qui se réunissait. Elle était dirigée par la cousine de mon oncle et son mari.

La musique, les récits bibliques, les occasions de participer, l’atmosphère et ces gens pleins d’amour m’ont saisi. Semaine après semaine, mois après mois, année après année, je me suis vu progresser et comprendre la bonne nouvelle de Jésus et le besoin de l’appliquer à ma vie. C’est alors qu’à un moment donné, j’en suis venu à connaître Jésus personnellement.

Quelques moments particuliers jaillissent de mes souvenirs de cette saison où ma foi fut formée.

Bien qu'au cours de ces jeunes années, il n'y ait pas eu beaucoup de formation intentionnelle de la foi dans notre contexte familial, nos parents ont appuyé pleinement notre participation, non seulement à l'école du dimanche, mais aussi dans les camps d'été. Au début, mon oncle et ma tante, et plus tard mes parents, ont fait en sorte que chaque juillet, nous allions dans les camps pour enfants de Sunnyside. Oh, bien sûr, il s’y passait des choses étranges comme l'inspection matinale des ongles pour s'assurer que nous étions propres, les chansons d'action bizarres, et la promesse d’être bordé gratuitement si nous pouvions démontrer que nous avions été baptisés de l'Esprit... Je ne plaisante pas. Mais, dès l'âge de huit ans, j'ai été marqué par un environnement de camp caractérisé par l'enseignement et la mémorisation de la Bible, l'amitié et le plaisir, des directeurs et des conseillers attentionnés et le travail authentique de l'Esprit, qui m'ont conduit à ma confession de foi publique et au baptême de l'Esprit avec le signe initial des langues.

Ma première occasion de participer publiquement à l'école du dimanche a aussi été mémorable et m'a permis de forger ma foi. C'était à un concert de Noël pendant mes premières années de primaire. Une certaine année, Mme Schram, la directrice de l'école du dimanche, était convaincue que j'étais prêt à apporter quelques mots de salutation au nom de tous les enfants. Je m'entraînais, je connaissais mes lignes et, le moment venu, j'ai franchi les rideaux ouverts pour mes grands débuts. En ouvrant la bouche, les premiers mots que j'ai prononcés dans le ministère public ont été : « Je me sens malade! » J'ai couru hors de la scène, craignant de vomir et d’embarrasser moi-même, mais aussi Mme Schram, ma tante et mon oncle, et mes parents qui étaient là pour me voir.

Une chose étonnante se produisit alors même que le concert se poursuivait. Mme Schram est venue me réconforter, m'a assuré que tout allait bien, puis m'a dit de prendre un peu de temps pour répéter mon texte parce qu'ils avaient besoin de moi pour faire ma part. J'aurais une autre occasion de souhaiter la bienvenue à tout le monde. Dans la dernière partie du programme ce soir-là, David Wells est monté sur scène et a salué le public en disant : « Bienvenue à notre école du dimanche! Nous sommes heureux de vous avoir ici... » Je me demande souvent, si Mme Schram n'avait pas eu la sagesse et le courage de trouver un moyen de me ramener sur cette scène pour faire ma part, si j'aurais continué à accomplir le ministère public auquel le Seigneur m'a appelé dans les années qui suivirent.

On ne saurait trop insister sur la place importante que jouent les adultes influents dans la vie d'un enfant. Je ne me souviens pas seulement de ma tante et de mon oncle ou de mon directeur de l'école du dimanche, mais d'un professeur et d’un placeur de l'école du dimanche nommé Wally qui se mettait à mon niveau, me regardait dans les yeux et communiquait clairement comment il voyait que Dieu avait sa main sur ma vie et que je devais poursuivre l'appel de Dieu pour moi.

Cet encouragement a été complété par les paroles et l'exemple de mon premier pasteur, le Révérend Robert W. Taitinger. Bien qu'il ait été le pasteur de plus de 1 000 personnes, il semblait toujours se concentrer sur le garçon roux de la nouvelle famille qui fréquentait désormais Central Pentecostal. Jusqu'à ce jour, ses paroles et son exemple à cette époque et son influence continuent de marquer ma compréhension de ce que signifie suivre Jésus et la vie dans le ministère.

Quand j'étais enfant à l'école primaire, j'ai connu des relations constantes et positives au sein de la communauté chrétienne qui m'ont conduit à des expériences personnelles avec Dieu qui ont changé ma vie. Sa Parole et son Esprit sont devenus des influences déterminantes dans ma vie. Mon désir passionné, un demi-siècle plus tard, est que tous les enfants canadiens aient accès aux mêmes possibilités au cours de leurs années de formation. Cela reste le mandat et le défi de l'Église de Jésus. Il y a beaucoup de « David » qui attendent que nous apparaissions dans leur vie avec le message d'amour et de transformation de Jésus.

Notre Père céleste, ceux d'entre nous qui te connaissent depuis l'enfance expriment leur adoration sincère pour la vie que tu leur as donnée, le sens profond du but et de l'appel que tu leur as adressés, et les relations influentes que tu as orchestrées pour leurs vies. Maintenant, nous te demandons de diriger et de donner à chacun de nous les moyens d'être les parents spirituels que tu utiliseras pour influencer la génération actuelle d'enfants au Canada et dans le monde. Pour ta gloire. Amen.

Cet article a été écrit par David Wells, surintendant général des Assemblées de la Pentecôte du Canada. Cet article a été publié dans l’édition d'automne 2019 de testimony/Enrich, la publication trimestrielle des Assemblées de la Pentecôte du Canada. ©2019 The Pentecostal Assemblies of Canada. Visitez www.testimonyenrich.ca.