C’est une bonne nouvelle! Un témoignage de l’église Broadway, à Vancouver

CityReach Care Society est un organisme à but non lucratif créé par l’église Broadway en 2004 pour répondre aux besoins qui devenaient évidents dans la communauté. Simon Gau, directeur exécutif de CityReach, est ravi de voir Dieu ouvrir des portes permettant de servir les gens de manière concrète et souhaite en encourager d’autres à faire de même.

Il y a quelques années, nous voulions répondre davantage aux besoins de notre communauté et travailler en partenariat avec notre ville, mais nous ne savions pas trop par où commencer. Nous avons donc lancé le programme Adopt-a-School (Adopte une école). Le projet consistait à aller dans les écoles publiques locales et à les adopter en leur offrant une aide pratique. Je suis allé d’école en école pour demander comment nous pouvions les servir, et malheureusement, très peu de directeurs ont accepté la moindre aide de notre part. Je ne sais pas si vous connaissez la culture ou le climat actuel du système scolaire public, mais il n’a jamais été très accueillant à l’égard des organisations chrétiennes, y compris les églises locales. J’avais le sentiment d’avoir échoué et nous avons décidé que si une école venait à nous demander quelque chose, nous dirions simplement OUI, et nous verrions ensuite comment nous pourrions répondre à ce besoin.

C’est finalement arrivé! Nous avons reçu un appel d’une école avec laquelle nous avions tenté d’entrer en contact et ils nous ont a dit : « Nous ne savons pas si vous faites ce genre de choses, mais nous avons une famille qui a besoin d’aide. La voiture d’une mère célibataire est tombée en panne et l’élève a besoin d’une carte de bus mensuelle pour se rendre à l’école ». Alors, j’ai dit : « OUI! Nous faisons ce genre de choses! » Et nous avons donné à cet élève une carte de bus.

Quelques semaines plus tard, nous avons reçu un autre appel d’une école. « Nous ne savons pas si vous faites ce genre de choses, mais nous avons un élève qui souffre d’incontinence à l’école et qui a besoin de couches et de vêtements de rechange ». J’ai dit : « OUI! Nous faisons ce genre de choses! » Et nous sommes allés acheter des couches et des vêtements de rechange.

Quelques mois plus tard, j’ai reçu un appel d’une école : « Nous ne savons pas si vous faites ce genre de choses, mais nous avons un élève qui a besoin d’un fauteuil roulant spécial pour l’école afin d’accéder à différentes parties du bâtiment. » J’ai dit : « OUI! Nous faisons ce genre de choses! » Et nous avons acheté un fauteuil roulant pour cet élève.

Je me souviens d’avoir pensé : « Une carte de bus, des couches et un fauteuil roulant... nous n’avons fait une différence que pour trois familles. Cela en vaut-il la peine? Dieu, es-tu dans le coup? Avons-nous un plus grand impact? » Si le projet n’avait visé que trois familles, cela aurait été formidable, mais nous avions des espoirs bien plus grands.

J’ai ensuite reçu un appel d’un directeur d’école qui souhaitait me rencontrer. Il m’a invité à entrer dans son bureau, il a fermé la porte et baissé les stores. J’étais littéralement dans le bureau du directeur et j’avais l’impression d’être à nouveau au secondaire et d’être sur le point d’avoir de gros ennuis. Le directeur s’est tourné vers moi et m’a dit : « Simon, peux-tu prier pour moi? »

Me voilà donc dans une école publique de Vancouver, EN TRAIN DE PRIER POUR UN DIRECTEUR D’ÉCOLE qui avait une vision du monde radicalement différente de la mienne. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’une carte de bus, des couches et un fauteuil roulant avaient eu un impact sur bien plus que trois familles! Ce qui a commencé en frappant à quelques portes et en disant simplement OUI pour répondre concrètement aux besoins de quelques familles s’est transformé en quelque chose d’incroyable.

L’année dernière, notre programme Adopt-a-School s’est tellement développé que nous travaillons maintenant avec 45 écoles partenaires à Vancouver, Surrey et les Tri-Cities. Nous avons élargi l’aide pratique que nous pouvons offrir aux écoles en proposant des paniers de produits frais, des cadeaux de Noël, des sacs à dos, des trousses d’hygiène, des trousses de soins, des cartes-cadeaux et des bourses d’études.

Soyez encouragé en lisant ceci aujourd’hui : dire OUI aux besoins pratiques de ceux qui vous entourent est plus proche du cœur de Jésus que vous ne le pensez. Dieu a appelé son peuple à être ses mains et ses pieds, à aller dans des endroits difficiles et à apporter sa paix et sa présence. Si vous voyez un besoin, ou si quelqu’un vous demande de l’aide, dites simplement : « OUI! Je fais ce genre de choses ».

Vous rêvez de faire quelque chose? Faites-le.

Est-ce que ce sera difficile? Oui. Mais tout ce qui en vaut la peine l’est.

Vous ne pensez pas que c’est possible? C’est une bonne chose. Votre rêve est assez grand pour que Dieu s’en serve.

Vous ne savez pas par où commencer? Commencez là où Dieu vous a placé, et commencez par ce qu’il a mis dans vos mains.

Vous êtes seul? Commencez à constituer une équipe autour de vous. Rien d’important ne s’est jamais fait seul.

Vous avez besoin d’inspiration? Priez et demandez au Saint-Esprit ce qu’il fait déjà et joignez-vous simplement à lui ».

Simon Gau est directeur exécutif de CityReach et pasteur associé de Broadway Church à Vancouver.

#Bonnenouvelle #Cestunebonnenouvelle

Photo sur la page d’accueil : De gauche à droite – Darin Latham (pasteur principal de Broadway Church), Lewis Chifan (pasteur du campus de Vancouver, pasteur associé des activités et directeur de jeunesse) et Paul Moores (directeur de la vie de l’église), préparant des paniers de produits frais à distribuer aux partenaires d’Adopt-a-School de CityReach.

Photo en haut de la page : Simon Gau accueillant un invité sur le campus de l’église Broadway à Surrey, en Colombie-Britannique.

Photo ci-dessus : Simon Gau et sa collègue Suzie Javidan servant à la banque alimentaire de CityReach, Food For Families, située juste tout près de l’église Broadway.

Photos offertes par Simon Gau.

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