C’est une bonne nouvelle! Un témoignage de Garfield Mark

by Kevin Brown mars 24, 2022, 14:05

Je suis né le long du sentier de trappeur de mon père, près de Coral Rapids, en Ontario, en février 1948.

Depuis le début de ma vie, j’ai frôlé la mort à plusieurs reprises. Je devrais être mort aujourd’hui, mais quand Dieu a sa main sur vous, vous êtes protégé.

Je suis un ancien élève des pensionnats. Au pensionnat, tout était dur. Vous étiez livré à vous-même. Il n’y avait personne à qui parler de vos problèmes et les punitions étaient très sévères. Personne ne vous remarquait et vous finissiez par tout refouler à l’intérieur. Quand j’étais enfant, je parlais à ma mère ou à mes grands-parents. Je me souviens de m’être assis avec des gens et d’avoir été capable de parler avec eux. Après le pensionnat, je ne pouvais plus faire cela. C’est le résultat du pensionnat; quelque chose vous vient à l’esprit et vous le réprimez. C’est comme si vous fermiez le robinet de vos propres sentiments, même quand vous êtes seul. J’étais très tourmenté intérieurement.

Ma femme est venue au Seigneur la première et je lui ai donné du fil à retordre pour aller à l’église.

Peu de temps après qu’elle a été sauvée, mon tourment intérieur a augmenté. J’ai commencé à avoir des douleurs dans la poitrine. Je suis devenu très agité; je ne pouvais pas rester tranquille. J’avais l’impression que ma poitrine allait se fendre et j’avais du mal à respirer. À plusieurs reprises, j’ai dû sortir de la maison ou cesser de conduire mon véhicule et aller marcher pour me calmer. Je suis devenu très nerveux. Le bruit de mes enfants qui chantaient, regardaient la télévision ou écoutaient de la musique me rendait complètement fou.

Cela a duré deux ans. Un jour, je suis allé prendre une douche, mais chaque fois que je m’approchais de l’eau, je ne pouvais plus respirer. Je sentais ma tête et mon cœur battre la chamade. J’avais du mal à respirer. Je ne savais pas ce qui m’arrivait. Je suis sorti de la douche et j’ai dit à ma femme que je devais aller à la clinique.

À la clinique, une infirmière m’a fait entrer d’urgence et m’a branché à un appareil. Je suis opérateur d’équipement lourd et soudeur, et l’appareil auquel ils m’ont branché m’a rappelé les machines que nous utilisons pour tester un moteur. Ils ont vérifié ma tension artérielle, m’ont fait une prise de sang, m’ont fait passer un électrocardiogramme, bref, la totale. Après m’avoir évalué, ils m’ont dit que j’étais en parfaite santé.

Ma femme a proposé que nous appelions Ernie Linklater, le pasteur de l’église de Moosonee à l’époque. J’ai accepté, et le pasteur Ernie et sa femme Shirley sont venus. Nous avons prié ensemble et j’ai accepté le Seigneur. Dès que je l’ai fait, c’est comme si un calme absolu s’était installé en moi. Plus tard dans la journée, ma fille a commencé à chanter et cela ne m’a pas dérangé. Quand je suis allé me coucher ce soir-là, je me suis allongé et j’ai dormi comme un bébé.

C’était une libération totale, une véritable libération. J’étais complètement détendu.

J’ai été sauvé en 1990. Après cela, j’ai cessé de frôler la mort. Au fil des ans, j’ai été témoin de guérisons et de nombreux petits miracles.

Ma femme est décédée d’un cancer, il y a deux ans. Encore aujourd’hui, j’ai du mal à exprimer mon chagrin le plus profond. Même si les expériences que j’ai vécues au pensionnat m’affectent encore, quand je parle du temps que j’y ai passé, les gens me disent : « Mais votre voix est si calme. »

Le Seigneur a fait beaucoup de choses dans ma vie que je n’ai réalisées que le jour où j’ai été sauvé. Avec le recul, je vois comment il m’a aidé à m’en sortir. Sans le Seigneur, je ne serais pas ici, je peux vous l’assurer. Quand Dieu vous appelle, vous ne pouvez en aucun cas dire non.

Garfield Mark est membre de l’église Crossroads Church à Timmins, en Ontario.

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